J'ouvre enfin les yeux pour découvrir Une plaine où la grande vie respire Un lieu où le Mal ne peut surgir, Et que la peine ne peut envahir.
Au milieu des oiseaux et leur chant, Se relève mon esprit renaissant. Pas de maux, que de la paix dans ce champ, Et les espoirs dans ce soleil ardent.
Du repos, loin des idées malignes, J'erre sur le Chemin des Aubépines.
La lumière, depuis longtemps Oubliée, m'a retrouvé maintenant. Dans les fleurs bleues je m'étends. La peur est chassé pour bien longtemps.
Entre les grands arbres, sous leurs fleurs blanches Meurent la haine et l'esprit de revanche. De l'espoir, des racines jusqu'aux branches, Sur ce chemin où le Diable flanche.
Du repos, loin des idées malignes, J'erre sur le Chemin des Aubépines.