Grincement lugubre, de la porte maîtresse Faisant, sinistrement, trembler la charnière Il était a la pendule du salon Minuit Tu es entré dans mon cœur Comme tu es entré dans ma chambre Traînant ton pied, Une fleur saignante à la main Approchant de mon lit, Ton si beau visage meurtris D’années en années ta chair putride Ton corps flagellé , Tes mains tailladées Ton lactescent faciès Se sont amplifiés Ton souffle fait vibrer les carreaux Est ce un cauchemar Ou une réalité ? Mais ton visage m’est familier Ta jeunesse d’entant me réapparaît Et dans mon lit aux draps de soie Ta silhouette se couche La rose devenu épée sanglante Goutte sur le parquet ...