J’ai rencontré au seuil de l’amour Allongée sur le sol une perle dévêtue Brillante, limpide, étincelante au grand jour Etalant sa beauté, Sur le marbre rosé Ô ! Ses mains, frêles et douces Ô ! Ses azurs agates, bleuis par le ciel Sa volupté m’emmenait au plus profond de l’abîme Pour aller m’écraser sur ses froides lèvres Et atteindre le sommet le plus haut de l’extase Mon âme déchirée toute entière par sa fraîcheur parfumé J’ai aimé la toucher dans mes délires nocturnes J’aurais voulu me rendormir à tout jamais Et me replonger dans l’exquise harmonie de son corps Toi ! déesse des songes et des divines éphémères