Un bateau ivre s’est échoué Sur les rivages azurés D’une splendide sphère en lévitation Aux confins d’une galaxie en constante mutation
La froideur bleue de ce monstre impressionne Tout comme cet ouragan qui en son centre tourbillonne Ton calme est un fascinant mystère Tout comme ta solitude doit être un glacial enfer.
Car tu es loin, loin d’un soleil, Car sur ton cœur, il n’y a que le silence qui veille Loin de cette lumière chaude et réconfortante Dans tes entrailles la tristesse chante
Une douce litanie qui peine à être entendue Une plainte déchirante dont nul ne percevra la vertu Tu vieillis dans l’indifférence générale, avec le désir d’êt Mais tu es à des années lumières d’être reconnue.
Tandis que des étoiles naissent, meurent Et explosent en des pluies de fleurs Tandis que les Hommes s’aiment et se déchirent Et que le Soleil les observe avec une douce envie de rire.