Vaillamment, je me livre à dame poésie A petites doses, saillie après saillie Feignant la démesure, autel artificiel Sur pages maculées de noir sacrificiel.
Face à mes lubies placées au point de mire Mon arme se grippe et la folie s’étire Vertigineusement, jusqu’à lécher le ciel Ne bavant au final que le doux de son miel.
Quand même l’averse du dédain fit en sorte D’essorer ma débâcle à coups de que m’importe En mon âme et mon cœur, la muse donna tort A qui voulut m’ôter l’émotif de ma mort.
Ainsi feu poète, je ne suis pas encore Et me dois d’espérer l’ultime métaphore Qui me ferait cuver en rimailleur fini L’encre qui a bleui mes rêves d’infini.