J'ai si peur de vieillir Lorsque dans mon miroir j'épie Mon visage où les rides S'épanouissent en bouquets fleuris.
Mon corps déformé et usé Ma parure d'ébène se pare de reflets argentés Mes mains tremblotantess et le pas incertain Avec peine essaie de poursuivre le chemin.
Les années se sont envolées Emportant rêves et réalités Si loin que ma mémoire s'emmêle Dans la nébulosité des souvenirs aimés.
J'ai si peur de vieillir Que ma pensée s'affole et fourmille Angoissant sur les jours à venir Obsédée par le spectgre de la maladie.