Dans un grand nuage de poussière Le soleil n’entre pas Le vent tourbillonne La pluie s’enfuie La solitude s’installe. Impression de brouillard morose Dns l’esprit et dans le corps. Epais, il s’acharne : avec les questions Sans les réponses. Perdu la naïveté de l’enfance A qui un simple rien Suffisait à faire rire, Une main à conduire, Une fatigue à dormir. Les yeux fermés comme dans un rêve Le sommeil doux Encore l’amour fou ? De tout Suis-je éveillé ? Est-ce bien elle ? Je recule le moment ou elle se retournera, Peur ! Ou envie de n’être pas déçu. C’est un mélange où le cœur ne calcule pas Ses battements. Généreux, il bat pour elle Comme il n’a jamais battu pour lui ! J’entends un oiseau chanter, mais je ne le vois pas, Je le cherche des yeux, très vite, et je ne m’aperçois Pas qu’elle a disparue dans cette brume. L’oiseau Enchanteur ne chante plus. Je dois me réveiller, mettre Mes habits de réel. Prendre des claques et des coups, Pour alimenter le rêve, le désir de rattraper l’oiseau-Lyre,