Longtemps au bord du rivage J’ai attendu Sirène que tu sois moins sauvage, Sans relâche le soleil a plongé Dans cet océan pour t’y chercher, Cent fois la lune au petit jour M’a laissé ton image comme le reflet de l’amour.
Des marins ont voulu m’embarquer Pour me faire oublier, Et m’apprendre à nouveau à pêcher Les perles rares enfermées Dans ces coquillages si laid d’apparence. Découvrir la beauté intérieure demande de la chance Sinon de l’intelligence Beaucoup de patience.
Aujourd’hui les perles se cultivent Les sirènes n’existent pas Je jette l’encre Pour croire un jour que tu étais là...