De suaves effluves émanent de ce calumet Lorsque le charbon en son minaret crépite. Alors de longues et nonchalantes bouffées Doucement enivrent le berbère mystique.
De soyeuses étoffes de fumée Esquissent des arabesques raffinées. Et aux cieux noirs sans jamais faillir Sur les dunes scintille Al Nasr Al Tair.
Au delà du campement de l’oasis fertile, Le chamelier médite la douceur de la nuit Tandis que le charmeur berce son reptile.
Gracieusement les parfums d’Orient se lient Aux loukoums de la caravane assoupie.
Laissant la place aux bons djinns de la nuit Le narguilé doucement s’éteignit.