Paris, En ton sein tu m’as accueillis Tous les jours tu m’as éblouis Par ta pudeur, ton extravagance, encore plus, ton élégance J’ai vécu au creux de tes avenues, de tes rues Des moments merveilleux, des moments charnus Ainsi que des moments durs et des moments d’abus Abus, Tel serait ton qualificatif, Trop d’amour, trop d’alcool, trop de drogue, Trop d’émotions, trop de beauté, trop de……….. D’abus J’ai abusé de toi, oh mon Paris, Mais tu as surtout abusé de moi De l’enfant pur que tu as accueillis Un homme tout plein d’excès est ressorti Mais, Oh mon Paris, je ne regrette rien Je ne regrette pas tes amours bercés par tes lumières, Je ne regrette pas tes peines consolées par ton soleil d’été Je ne regrette pas tes excès, qui sont devenus miens, Je ne regrette q’une seule chose, Ce brin de pureté que j’ai perdu au milieu de tes rues Qui m’ont éblouis par tant de sentiments incongrus Mais, dont, malheureusement je ne me souviens plus Et pour cause, Tes abus.