Il y a, au plus profond de mon âme Un mal qui brûle comme une flamme Et qui me fait sans cesse souffrir, Me fait perdre toutes mes pensées, Me trouble à en devenir insensé. Tout m’est amertume et déplaisir.
Le jour pour moi est comme la nuit Un spectre de tristesse partout me suit Guette et chasse mes plus belles choses. Oh !que le trépas à mon aide vienne Et apaise enfin toutes ces peines Pour qu’en paix mon âme repose. (…) Quoi! Ainsi donc me fera-t-il souffrir?! Quoi! Ne peut-on donc pas guérir De ce mal qui me consume chaque jour?! N’y a-t-il donc aucun remède ?! Nul donc sur cette terre ne le possède ?! Pour cette maladie qu’on nomme « Amour ».