Ton corps entier m’évoque un poème sublime Dont j’égrène, alangui, les vers alexandrins ; Je le baise aux pieds ; — l’iambe que j’étreins Mérite diérèse ! À ma paume s’imprime
Un enjambement... Oh ! l’hiatus : une rime Embrassée ! En suivant le rythme de tes reins, Je me récite ainsi de ta chair les quatrains, — Tes blancs seins assonants frissonnant à leur cime.
Ta bouche merveilleuse ébauche un doux verset, Tendre écho de tes yeux dans le joli tercet Qui vient parachever ce sonnet que je hume.
Sur le beau parchemin je songe à m’arrêter À ton tiède hémistiche, afin d’y ajouter Une rime très riche, — à l’aide de ma plume.