Hâtivement ma main, trop avide, caresse Ta douce peau d’opale au lisse égrènement ; Et avec un frou-frou glisse le vêtement Dévoilant, comme un fruit, la rondeur d’une fesse.
Sur tes beaux seins de nacre une paume s’empresse, Ma bouche à ton nombril j’apose humidement Et... contre ton pénil je butte gentiment. Dans l’ardeur de nos corps, d’un trait je te confesse :
Mille mots retenus, et dont chacun est lourd De mon désir brûlant attisé par l’attente, — Cette geôle odieuse à passion latente...
Au calice évasé de ta chair, mon amour Monte infiniment... Oh ! et mon extase est grande ! — Et, avec abandon, tu reçois mon offrande.