Elle est de ces roses qui alors que douces, D'un air gêné au vent, parfois se trémoussent. C'est que lorsque troublée, l'onde de son parfum Envoie dans l'inconnu du cœur le destin.
Le frottement de l'air sur l'épine muette Te laisse deviner, belle silhouette. Le sang flotte alors dans un temps indolore. Avec ta compagnie, joyeuse serait la mort.
Ma soif d'existence ne peut pourtant cesser, Car de ta couleur intense, jamais assez! Cependant une journée me vint le plus grand mal.
Que de larmes avec une de tes pétales Firent une chute mortelle à Terre ou en Enfers! Aucune raison dès lors, je ne puis m'en faire...