Solitaire comme dans une enclave, Âme errant dans ce monde insipide, Illuminée d'espoir comme un esclave, Je marchais mains dans les poches le pas vide ,
Comme un phénix flamboyant parmi les cieux, Les ailes lumineuses de clairvoyance, Les muses antiques le diront de leur yeux Farceurs l'inspiration de leur complaisance,
Pluie d'automne,les larmes enchanteresses, Glissent sur mes joues comme un beau rivage, Cascade d'onde pure d'une tristesse Passées à voir le ciel à travers les âges,
Talentueux nuages aux brumes de flammes, La nuque relevée vers les grands abysses, Haut soleil éclipsé ténèbres infâmes, Mes réceptacles noisettes le maudisse,
L'oracle du firmament des esprits anciens, Prouve moi que tu existe par tes mythes ! Augure moi, contredis ces théologiens ! Mon sang est impur comme celui d'un Effrit !
Existence immortelle pour seul souhait Avant que ma nuit tombe laisser pour compte, D'Épars fragment de mon esprit disséminés Dans l'autre monde et à travers mes contes,
Rêves et pensées, tout sera abandonnés Quand mon élévation vers le ciel du néant, Jettera les affres de la vie du passé, Mémoire du berceau natale bienveillant.