Un oiseau qui volait, joyeux, vers le printemps, Oiseau à tire d'aile, émerveillé du vent, Il nous offre ses plumes,ses plumes et non son sang, Et nous dit "écrivez, poètes, je suis vivant" !
Les poètes partirent, le nez dans le grand vent, Et les mots s'envolèrent, les ai vus, je ne mens ! Et les mots s'envolèrent, joyeux, vers le printemps, Guettez à vos fenêtres, ils sont là, je les sens !
Que serait notre monde si ne les avions pas, Certains jours pour pleurer, d'autres crier de joie, Que serait donc ce monde si mots n'existaient pas !
Que seraient donc nos coeurs si un oiseau n'y bat, Car les poètes sont témoins du chant du monde, Que serait donc la vie si nous n'écrivions pas.