Quand le ciel et la terre tendrement enlacés Au fond de l'horizon échangent leurs baisers, Il n'y a plus pour l'homme qu'à dire chapeau bas Devant tant de beauté seuls les Dieux étaient là !
Il y avait cet arbre, solitaire mais heureux, Car empli du mystère et du secret des lieux, Et cet instant béni, un instant l'a su rendre, Ce que le ciel a dit, il a su le surprendre...
Le silence de l'arbre, un instant invoqué Ne saura se briser que grâce au vent d'été, Celui-ci répandra par les champs parfumés Que l'ombre et la lumière un soir se sont aimés.