Quand parfois il m'arrive de regarder le ciel, J'y vois de longues traces, je me dis que c'est toi, Sur ta moto, Manu, chevauchant l'arc en ciel, Pour moi et pour ta fille, à jamais notre roi.
J'ai aimé ton sourire, ta peau et puis tes mains, Tes caresses au creux de nos petits matins, Ton grand coeur, ton courage, ta générosité, Mais il était écrit, tu devais nous laisser !
O toi et ta moto parcourant les nuées, Il me plait de me dire que pour l'éternité, Tu seras toujours là, et je t'aurai aimé.
Ta fille a bien grandi, je lui parle de toi, Je la vois comme toi, patiente et obstinée, Emmanuel sais-tu comme tu nous a manqué !