Savent-ils les gens forts d'excellence, Dont leur orgueil admet leur carence, Qu'en semant le malheur, ils se dévoient Dans les méandres de la laideur à leurs voix ?
Savent-ils les gens forts de pouvoir, Que leurs âmes se perdent sans s'émouvoir, Et n'auront aucun réconfort dans l'après, Persuadés qu'il n'y a pas de couperet ?
Savent-ils les gens forts d'ignominie, Dont les actes engrangent les rires infinis, Que demain leur réserve pire détresse, Sans regard de leurs pairs pour leur sécheresse ?
Savent-ils les gens forts de mensonges, Que de crime plus odieux, point n'existe, Quand le choc, si grand, éteint la lumière, Qui n'a pas dit le dernier mot qui nous sert ?
Car, si chacun est d'accord pour affirmer, Que tout acte aura son revers exprimé, Tous ignorent qu'il est déjà en chemin, Car, nul n'agit sans créer un arbitre plein.
Bienheureux est celui qui n'a commis, Jamais, l'émergence d'épidémies, Que la pensée regarde, triste, dans le ravin, Des actes pourvoyeurs de lourds chagrins.