Une vie est faite d’un aller simple sans retour Pourtant les tergiversations, tous ces détours Un pas en avant ! Non ! Deux pas en arrière Voilà déjà demain ! Mais non ! Retour à hier…
L’homme vit une constante remise en question Du refus de la violence à l’éloge de la confusion Les libertés gesticulent et effleurent un savoir, Un effort transformé qui implique de le vouloir.
Le temps se joue de tout, s’allonge et se rétracte Que peut-on faire de mieux que d’en prendre acte Quand il retourne sa veste, lorsqu’il vire de bord, Quand il s’immobilise et qu’après la vie… La mort.
L’être humain est ainsi fait qu’il ne peut concevoir De ne pas maîtriser tout ce qu’il espère bien y voir, Fait pour penser en termes d’aller puis de-retour, Il lui est indispensable d’en souligner les contours.
Aussi lorsque un aller simple s’impose au voyageur Avec un manque de perspective qui laisse songeur Dans un flou artistique où les dieux et diables ravis Se moquent des hommes, de leurs morts, de Ma vie Je veux jouir du temps qui m’est imparti Et sans manquer un instant céder à toutes mes envies.