De la fumée de cigarette décorait la lumiere De la soie et du satin nous couvraient cet hiver On était tous seuls, souviens toi Enfin, c'est ce que j'me dis Peu importe, en tout cas Je sais que l'on oublie
Je me rappelle de ton langage De la musique que t'écoutais De l'unvivers qui t'emportait Et du regard qui trahissait Je me rappelle aussi des odeurs Et de ce dont on rêvait Je me rappelle qu'on avait peur Un jour de ressembler A l'animal dont les pulsions Contrôlaient bien trop la raison A la faiblesse des Origines Scultptées dans du cristal Et a mes pâleurs enfantines Quand toi tu gardais ton voil Je me rappelle du caractère Qu'aujourd'hui t'enfouis sous terre T'étais un hommme, presque mon père Je me rappelle de ce calvaire Mais toi tu ne te souviens pas La porte est condamnée La mémoire ne te revient pas Je n'en serai jamais désolé.