Les hivers en nos coeurs sont tapis de fleurs mortes Qu'il nous faudrait brûler plutôt que regretter. Puis le printemps revient et toute une beauté Jaillit soudain dans l'âme comme par une porte.
Mais que dire et que croire quand l'innocente osmose En vous sans prevenir déchire ses pétales Tels des milliers de roses en un chant vespéral Qui gèlent affligées avant qu'elles n'éclosent ?
C'est ici que Myrtho m'a redonné la vie : "Tout amour est perdu d'avance, Ah mon ami, Les saisons n'ont de cesse de se renouveler !
Pourtant chaque matin le déséspoir se dresse, L'été n'a pas passé et le printemps vous laisse Les dernières illusions que vous puissiez aimer !"