A la lumière d’une flamme qui, comme ma journée, s’éveille Je te trouve belle, immensément belle. Au détour d’un rayon solaire qui achève mon sommeil Tu es belle, réellement belle.
Tu es belle, presque intouchable Mais tu n’es pas là, comme le sable Qui fuit si facilement entre mes mains Qui ne peuvent serrer les tiennes si loin.
Un éclat de poésie ne peut te conquérir Mais pour moi ce n’est que souffrir Que de vivre sans toi, dans un froid sentimental Dans un labyrinthe douloureux de son dédale.
Comment pouvoir te rejoindre ? Je n’imagine qu’un futur qui ne saurait poindre Mais qu’inlassablement j’espère Du fond de ma solitude et son enfer.