Qu'y avait-t-il dans mes mains Pour que tu n’aies voulu les saisir ? Mes doigts ont longtemps cherché les tiens Mais aujourd’hui celui qui les tient Ne s’appelle pas moi mais lui Dans une souffrance qui resurgit.
Tenter de t’oublier semble facile Mais tout ce qui te concerne est difficile A oublier, à imaginer, à concevoir Et je ne peux même pas aujourd’hui croire Que ton cœur ne bat pas Juste un petit peu pour moi.
Une pulsation par minute, Juste pour éviter ma chute, Voilà ce que je te demande Juste pour ne pas être à l’amende De la vie, de ses émotions Passées, présentes par procuration.
Je ne vis l’espoir qu’en te voyant Quand mon cœur et tout ses voyants Sont au rouge de cet irréaliste amour Pénétré par ta beauté sans aucun détour. Je n’ai qu’une espérance, qu’une motivation Sentir de ton cœur conquis toutes les pulsations.
J’ai cru que ton refus ferait de moi un déçu Et que ton souvenir allait finalement dépérir Au coin d’un boulevard, d’un chemin ou d’une rue. Le malheur en a profité pour faire pire En inscrivant sur ton être le mot muse Comme si cela pouvait faire que ça l’amuse.
J’ai perdu le goût d’aimer quelqu’un d’autre Comme si de l’amour, l’espoir était l’apôtre. Je ne vis que par les rares heures à te voir Dans ce flot de paroles d’une journée, d’un soir Où tout ton être brille par sa simplicité Que je recherche tant depuis maintenant une année.