J'ai pris quelques mots, arrachés à la nuit Lentement je les ai entourés de mélancolie, Quelques larmes et une légère pointe de magie Pour savourer l'instant qui instantanément s'enfuit. La lune brillait, les étoiles étaient parties en voyage Et je n'avais que les nuages comme volage paysage.
Sur ma page s'échouaient sages comme des images Les mots, vague d'écriture sur un tendre et voyageur nuage. Je n'avais plus de maux, rien qu'une simple envie, Celle à chaque heure de se sentir en vie. Son odeur était restée dans les draps de mon lit Et intensément me manquait celle qui parfume ma vie.
J'aurai voulu sur mes lèvres sentir sa fragrance Mais le tabac m'avait déjà ôté cette douce chance. Je m'endormais; l'esprit et les sens aspiré par Morphée Et j'aurai voulu le lendemain, à ses côtés me réveiller. De tout cela, rien il en était, Quand solitaires sont les nuits d'été.
J'ai dormi, loin s'est envolé mon esprit, Je me suis réveillé et le cours de la vie avait repris...