A mes désirs tu as mis une trêve Un coup de poing à mes rêves Tu as assenés, dans ta volonté de douceur De ne pas faire de sang épancher mon cœur. J’ai pris comme un coup de fusil tes mots Qui lentement se sont transformés en d’autres maux.
J’ai tant pleuré, tant de fois mes yeux asséchés Que je ne sais ni ne vois ce qu’est D’être heureux, voir un sourire se dessiner Au coin de mes lèvres par la tristesse desséchées. J’ai sur le dos la croix de sentiments inoubliés Et je demeure dans le vent le visage gercé.
Mon soleil, c’était toi, Tes sourires étaient devenus mes lois Et j’ai cru un instant que ton cœur Serait mien quand j’ai vu en cette heure En ce jour pour les amoureux particulier Ton numéro sur mon téléphone s’afficher.
Nostalgie des temps amers Instants cristallisés au bord de la mer Par une plume et son fidèle acolyte Ces feuilles de papiers en kit Ratée, raturée, froissée, déchirée Et sur lesquelles tant de larmes sont versées.