Le soleil s’éteint, Le noir est plein. La nature se meurt, Comme des milliers de cœurs. Les plaintes parviennent ici, Lieu de recueil Après tant d’écueils. Ultimes instants de vie Captés dans l’immensité De l’égoïsme, de sa pourriture. Ici restent les âmes pures, Celles qui ont médité, Fait le voyage, Et emprunté le passage.
Voler Pour respirer. Voler Pour se sublimer. Voler A contre courant. Voler A perdre l’horizon. Voler Dans l’infinité du temps. Voler Dans d’éternelles illusions.