Le soleil s’éteint, Le noir est plein. Ta main m’entraîne Dans un aparté sans peines Vers des instants de silence, Vers des moments d’insouciance. La nuit brille de sa clameur Froide, longue et intime. Sur nos lèvres, les baisers s’impriment Pour s’éterniser dans nos cœurs. La douceur n’a qu’un nom, Le tien. Des caresses, Comme un don D’une instinctive tendresse.
Le soleil pénètre la pièce, Les rayons sont dans une liesse D’éclairer l’âtre de leur chaleur. Gisent deux corps encore plongés Dans une nuptiale torpeur Ne demandant qu’à être prolongée. Murmure de paresse, Nudité pleine de délicatesse. Les yeux s’ouvrent Pleins de contemplation. Le charme se fait délicat Dans l’appel des draps. Les corps se redécouvrent Et se mêlent à l’unisson.