Tu nous prends, comme les mailles d’un filet, Tu es pesante, comme un mal qui ne cesse de ronger, Tu es suffocante à ne plus savoir comment respirer, Tu nous mens lorsque l’on se sent seul à exister.
Je te rejette comme l’oiseau tombé du nid Je te maltraite en brisant ce silence maudit Je te bats en imaginant que autrui me sourit Je te renvoie dans tes filets au cours de mes nuits.
Tu peux tout imposer, jamais tu ne me tueras, Tu veux me briser mais je possède le choix. Tu entreprends de me brûler sous les regrets Tu sens que je peux craquer mais rien n’y fait.
Je résiste pour mieux t’éprouver, Je te laisse croire que tu peux gagner Je me désiste face à cette dépression convoitée Je te blesse sans que tu sentes ma gaieté.
Tu es pernicieuse, véloce et cynique Tu atteints le psychique avant le physique Tu imposes tes lois de façon rythmique Tu omets parfois que la vie est magique.
Je souris à tes tentatives vaines Je conçois encore des illusions saines Je vois toujours le sang couler dans mes veines Je te renie de mes forces les plus pleines.
Toi, solitude tu es forte Moi, chaque jour je te mets à la porte. Toi, solitude tu échoues Moi, plus rien ne coule sur mes joues.
Toi, moi, Moi, toi A choisir, je te quitte Quitte à prendre la fuite