Quel est donc ce mystère qui t’enveloppe, Ces silences qu’inlassablement le temps développe ? Où réside ta pensée dans cet immense chaos Qui m’empêche chaque jour d’aller plus haut ? Des mois que nos chemins se sont séparés Et pourtant tu demeures là, immaculée. Mes maux s’enchaînent à tes propos Et mon stylo fond par tant de faux.
J’ai perdu la saveur de ton regard bleu Depuis que nos chemins se sont séparés Oublié la couleur de tes sourires merveilleux Depuis que tes yeux sur moi se sont fermés. Ces vers sont des instants de solitude D’une sagesse emplie, je crois, de plénitude, Dérogeant à ce qui était une douloureuse habitude Plus que ça, une déraisonnée turpitude.
J’aimerai croiser ton regard Quelque part Sentir ton parfum Si fin. J’aimerai sentir ton étreinte Une seule fois dépeinte Croiser nos mains Dans une journée sans fin.
J’ai beau ne plus vouloir y penser Il y a des plaies que l’on ne peut panser Lorsqu’une lame en nous s’est brisée Et qu’incessante la douleur se fait. Peut être devrais-je à nouveau être poignardé Pour qu’une brisure remplace celle que tu as laissée Au creux de mon être creux Aux sentiments même les plus amoureux.
Comment concevoir un après toi Depuis que de mes doigts J’ai effleuré l’amour unique Véritable, profond et mystique ? Nous deux en un mot C’est beaucoup trop de maux Un imaginaire d’une vie décrite Et platoniquement subite.