Les murs ne répondent plus à vos coups, Seul des mains coule le sang Indolore se fait votre souffrance Tant tout est dénué de sens Depuis que trop fort sont devenus les sentiments Pour un être qui peu à peu s’éloigne de vous. Les ultimes rayons du soleil ne captent plus rien, Aucune branche ne s’accroche à vos mains Pour vous arrêter dans une descente sans fin Qui vous mène ailleurs que dans un long destin. Une vie peut être brève comme la seule étreinte Qui vous a été offerte par l’Unique. Emotions aussi douces que sismiques Qui vous harcèlent dans une longue plainte. T’avoir trouvé fut mon seul tord Mais tes yeux brillaient comme de l’or, Tes mains avaient cette sécheresse inverse de mon être Dans un amour qui venait d’apparaître. L’amour m’avait conquis dans un long élan Mais je ne savais comment aborder sereinement Cette épine qui me pénétrait profondément, Sans s’arrêter de me faire souffrir, désespérément. Le temps des aveux a nécessité celui de l’oubli Pour changer ce cap que j’avais pris. Ni le temps, ni le vent, ni même les coups Ne m’ont fait oublié ce qui me rendait saoul. Toi, princesse, douce fée, éclat d’amour Qui étincelait à mes yeux chaque jour. Tu brilles toujours, Mais mes appels restent sourds, Ils ne t’atteignent, aujourd’hui, plus Car pour toi, désormais j’ai disparu. Je n’ai fait que passer dans ta vie Entre deux sourires si jolis Et je ne resterai pas, Car trop de dérives auront subi nos pas. Je te quitte sans t’avoir eu, Je te quitte car je t’ai perdu. Dans un dernier soir, Laisse-moi te dire… au revoir…