La foudre frappait si fort hier soir Qu’à tant de fureur je ne pouvais croire. La pluie tombait âprement sur les toits Et apeuré je me blottissais contre toi. Ton souffle était celui d’une âme voyageuse Parti loin, peut être près de Bételgeuse. Ainsi avais-tu choisi Orion la belle galaxie Quand tu t’étais doucement assoupie.
Je ne pouvais croire à cette scène Deux êtres réunis par tant de peine Dans un même lit, celui de la délivrance De deux cœurs désormais en confiance. Aurais-je pu imaginer ce fait onirique De te serrer par des instants magiques Dans le méandres de ces draps Qui réunissent nous deux, toi et moi.