Vos
poèmes

Tant de nuits ont passé, depuis que le berceau

Vit naître nos tendresses et nos brûlantes étreintes.

Ce silence qui oppresse, serait-il savante feinte,

Pour mieux me signifier qu’on scelle leur tombeau ?



Les ongles ont noirci d’avoir creusé la terre,

Si ces mains furent tendres, c’était de te toucher.

J’aurais voulu t’apprendre, mais n’avais pas songé

Que je serais meurtrie par tes féroces chimères.



Confondant liens et fers, me voulant pour amante,

Tu réclames, arrogante, tout et puis son contraire,

C’est toi que je préfère, mais il faut que je mente.



De ta voix si charmante, tu me comptes ton mystère,

Mais tes desseins peu clairs me pèsent et me tourmentent.

Mes lèvres sont hésitantes, dans ton fruit est le ver.