Les fils invisibles qui habillent les pierres Se jouent, du reste, torpeur des arbres Froid bitumeux sous les pieds et châteaux de terre Je touchais du doigt la lenteur grise, macabre
Sales gouttes de suie qui perlent sur le front Enivrant dans le vice tous ces mornes plafonds De tôle percée par la rouille, la sueur Rouge éclatant le ciel et la chape de vapeur
Les grains, les tiges les roches et les champignons Dans le calme pourrissant de l’alcôve, charognes Je les sens de ma bouche, pitoyable vergogne Et recrache de mes lèvres les verdissants moignons !