Mais qui se cache dans ce lainage évasif Jeté comme un burnous sur des bras à renaître Dans le grisant tournoi d'un soupir abrasif Et d'une chaleureuse envie de disparaître?
Percé presque deux fois du souvenir chétif D'un haussement d'épaule ou d'un lever de plume Asymétriquement grêle et vindicatif, Il drape le châssis concave d'un vieux rhume.
Le toussotement sobre et doucement plaintif Qui chauffe les étais de ce sombre refuge Insinue les pitiés d'un chancre putatif, Qui grignote l'excès des désirs de grabuge.
Comme éblouie du train d'un transit émotif, Une rigueur venue d'une région lointaine, Muselée dans l'écrin d'un serrement votif, Retarde au garde-à-vous son implacable thrène.
Et pour peu que l'on reste, alors, contemplatif, Sondant dans l’œil vitreux qu'un frisson se chiffonne, Un tampon vient donner l'air administratif Aux éclats redoublés d'une syntaxe aphone.