L’eau chaude coule sur ton corps froid, Mes mains moites glissent sur ta robe de soie, Mais satisfaites, elles arrêteront leur course Te laissant amorphe, bercée par la source.
Le désir explose, le rythme s’accélère, Nymphe transpercée! De ton enfance les fers S’écoulent enfin, en fleuve, larmes et sueur; Ta chaire fragile a oublié ses peurs.
L’ardeur rouge dans le geste et dans le sang Est le sommier des enflammés amants Qui se battent, se griffent, se mordent tles des fauves Prenant le premier porche pour une alcôve.