Et ils aimaient la vie, comme tout être enfant, Quelques pleurs, parfois sots, parfois rires, A la croisée des mondes ils savaient écrire En engeance de France ils savouraient le temps.
C’est un vent de diable qui leur prit la vie, Partis pour un monde meilleur à leurs songes, Ils nous laissent les larmes de nos amis Et la mémoire de l’ennemi qui nous ronge.
Encore France tu as saigné tes fruits, Grandiront des hommes de nos innocences, Qu’on le sache, nos peines ont leurs prix, On ne tue pas sans payez la différence.
Qu’on nous laisse encore libre d’agir, Rugissant nation à tous les pédants, Il n’est de silence qui soit pire, Que notre pays ne faisant pas serment.