N’ayez peur, la mort est douce, elle est suave et de velours Elle vous prend, vous berce, vous happe dans le dernier néan Comme la vague qui se fend, pourtant elle vous entoure, Et comme un nuage au vent, vous domine à pas de géant .
N’ayez crainte, tel est puni qui enfreint sa loi, Elle n’attend guerre, derrière une porte ou votre cou, Tantôts le cœur, tantôts la corde mais elle fait foi, Beaucoup l’ont vu, aucun n’en pu parler prou.
Si vous n’êtes le suivant, vous le serez demain, Qu’en est -il de tout de suite, vous vivez au mois, Et puis non, si vous deviez vivre sans être le prochain, Je ne vous dirais pas attention derrière toi.