Chocolat choquant qui semble s’émouvoir A même nos désirs de le laisser se languir, Un seul suffit, c’est un mensonge d’espoir Qui voudrait qu’on ne fonde jusqu’à luire.
Bien sûr il est le compagnon des larmes, Bien sûr il est le plaisir des gourmands, Et que lui reprocher si ce n’est l’alarme Qu’il éveille en nous, nous rendant aimant.
Chocolat choquant qui semble me pourvoir D’une vie ésotérique aux magiciens bleus Et revenant encore comme la voute du soir ;
Chocolat choquant qui semble me pleut De l’ivresse interdite à la sage pensée, Chocolat choquant il ne reste plus qu’un carré.