Vents et marées sous le joug de l’été Je trahissais ma peine plus grosse encore, Des printemps d’une jeunesse éclatée Aux ombres du monde, au bout des ports.
Sous la langue happée de la lune je cherchais les notes Qui devaient voir mon devenir en prose de toi, Comprends bien, sous les flocons quand tu grelottes, Je trouve en refrains les voies lactées et les offre en roi.
Diable ou ange, le vent est déjà passé, N’accuse plus, il est un jadis que je pleure déjà, Des entrailles et des sèves j’en ai assez Je mendie aux dieux les yeux d’un commun émoi.