La tête dans la lune, un pied sur l’étoile Il naviguait sous sa plume aux essais, Enfant des nuages il happait la moelle De l’inconnu aux mortels ses versets.
Poète, dis-nous peu de ton talent, Que nous puissions raviver la flamme Des jardins d’airain, du ciel aimant, Et sourire de tes mémoires d’âme.
Pianiste des lettres à pensées, Nous sommes maigres de mots Dessine vite tes ombres de liberté, Où l’on rêve dans nos hameaux.
Engeance terrible de la beauté, Ouvre ton clerc aux parfums, Donne nous encore l’eau de rosée, Et laisse nous te boire chaque matin.