L’air immense se brise sur la pétale nacrée, Prometteur tiède d’une rosée à venir ; Pourtant elle fleurit au ciel tel un Graal sacré, Portant le flambeau d’une vie à tenir.
A l’union des temps qui se consument, Cette fleur que tu n’oses cueillir Tient en elle l’amour où s’assument Les nombreux bonheurs du bon vieillir.
A l’antre des sphères elle est pourtant là, Frappant de beautés les êtres pensifs, Elle n’a bague au doigt et marie les delàs De nos verts espoirs coulant des récifs.
Chevalier ! Porte la au-dessus de ton couvre-chef, Vois comme légère elle te domine, Et quand tu l’offriras aux royaumes derechef Elle te couvrira encore où tu culmines.