Qui t’a trahi jadis vieux père Que tu tendes la main inconnue ? Ta bourse est remplie d’air, Ton nez est rouge et tu pues.
Où sont tes fils ta femme tes frères, Qui d’un repas te remettraient en selle ? As-tu perdu l’esprit, les meubles, la terre, Que tu boives ce vin pauvre qui ensorcelle ?
Je n’ai vu piètre pareil Depuis que nation fut en guerre. Ta silhouette n’émerveille Que les morts qui sont sous pierres.
Que me dis-tu ? tu avais donc vignes, châteaux, Avant qu’épouse ne vole vers autre ! Eh bien bel ami, à moindre sot, Qui sait travailler fait bon apôtre.