Tu es belle comme le jour et je demande la lune; De tes joues roses parfumées des lueurs blondes, Reflétant nos étoiles par-delà les déserts et les dunes De nos destins entrecroisés que l’amour inonde.
Si tu m’embrassais quel cœur pendrais-tu, Au lobe de cupidon faisant son devoir De m’aveugler au seul être qui m’aurait vaincu, Ne te reconnais-tu pas dans ce miroir ?
Myriade de mes sentiments qui referaient les croisades, Je regarde en toi la reine où je serais roi, Et ne voyant que l’espérance d’un jour maussade, Viens arracher le mot où j’ai fait loi.
Qu’êtes-vous donc à ma noble quête, Si ce n’est tout, des royaumes aux dieux, Et encore quand je vous pense cette Hydre d’amour me faisant toucher cieux.
S’il n’était qu’une question de sang Promettant mariage de nos pleurs noués, Je citerais l’amour à tout-venant, Pour gage de ma vie en vous enjouée.
Le soleil pourra attendre que je vole votre main, Si elle ne nait pas d’amour pour moi et son pays, Si vous n’êtes reine à mon cou quel chagrin, Je mourrai seul alentour d’un cœur qui trahit.