D’un désert le grain de sable qui roulait, content, Pas une ombre ce jour-là, ou eau de pluie, C’était un fantôme qui grandit du dedans, Pas moins mort que des pierres la suie.
D’une fleur la pétale qui volait au vent, Sur une tombe vide vient s’émouvoir et chanter, Les airs des temps nouveaux qui, résonnant, Donnèrent vie à chacun sans trop compter.
Où seras tu, toi, cette nuit, Que je fume mon dernier tabac Et t’embrasse jusqu’à fond de puit ?
Quand viendras tu, toi, muse de combat, Qui sait m’amuser et me servir, Pour qui je glane et me foudroie ?