Chaque jour amenait l’étoile de ton absence, Chaque nuit la lumière d’un ciel de ta douceur, Aux enfers qui prenaient forme en mes sens Je disais que tu grandissais mes heures.
Le suaire de mes vœux était tissé de bleu, Et plus tu t’éloignais plus je te souffrais. Les nobles et les papes se faisaient vieux Mais la terre à mes pieds savait que je t’aimais
Voleuses, les hirondelles glanaient mes sentiments Pour t’apporter nouvelles, santé et cœur ; Je te sifflais un air à nourrir un printemps Nos seuls mots communs furent ‘ Amour ! je meurs’.