Jour de pluie, jour d’automne, Tu me voyais venir, Jour de gris, jour monotone, Tu me voyais partir.
Sans laisser trace sous mes pas, Sans joie à partager avec toi, Les fleurs avaient quitté leur logis, Les oiseaux abandonné leur nid.
Puis tu m’as vaincu par un sourire, Tu reprenais mes larmes solitaires, Ta jeunesse posait la pierre du devenir, Tu soulevais mes songes au dessus des terres.
Les plis de ta robe refaisaient jaillir le feu, J’étais pris des mille folies du désir, Tu happais ma dernière innocence dans ton jeu, Je renaissais dans les cendres du plaisir.
J’oubliais un instant que j’étais mortel. Tu me disais « Amour nous toucherons le ciel ! »