Les vapeurs de ma tasse de café me tenaient éveillé, Seul toute la nuit avec ma plume et mon chat ; Un temps je songeais à l’étoile, un autre à l’étoilé, Les muses se faisaient rares dans les fumées du chicha.
L’été se fondait dans quelques pluies d’automne, Les murs sentaient encore les sueurs et le sel Je me navrais à me reconstruire en homme Dans un monde étranger, pourtant patrie et miel.
Mais rien, il n’était plus, la paix avait passé mon seuil, Désœuvré par la bêtise pensante des pédants, Je m’enivrais d’une vengeance d’un futur recueil, Ou, pair de mon félin, Grippeminaud, usait de son rang.
L’insomnie convoitée par tant de malheurs endormis, Ne me laissait que le rêve de vers et de musique Non, attendez, que voulez-vous d’un poème hormis Un chat noir miaulant à la nuit les râles mystiques.