C’était la pulpe de ton sein Sur mon cœur meurtri, C’était le temps anodin Dans nos fougues infinies.
Jeunes de nos âmes Le monde n’était rien Que l’amour aux armes Sur une immensité de satin.
Par l’absence d’une lèvre, d’un cheveu, Las Iseut ! Tu me faisais mourir, La peste s’engouffrait dans le rire, Aux meneurs du plaisir je faisais mes adieux.
Je regardais partir tes yeux de soie, Que j’avais pétris de sentiments, Sur un autre homme tu portais tes voies, Quitté de ton croc je m’ouvrais au sang.