La lumière artificielle brûle mon cerveau Alors que je tape ces quelques mots. Mon esprit fulmine de pensées subtiles Mais ne réussit à ne suivre aucun fil.
D’où vient cette léthargie ? D’où vient cette paresse ? Qui aujourd’hui m’oppresse Qui aujourd’hui m’a envahi.
Ces maux qu’on ne maîtrise pas Ces sensations désagréables et pathétiques Qui s’agrippent à ma peau tel une tique Et pompent mes forces à petits pas.
Alors je pense bleu comme le ciel et la mer Alors je pense jaune comme le soleil et les blés Mais je ne vois que le gris épais Du brouillard où ma conscience erre.
Alors que je m’enfonce dans le noir, Je commence à voir la lueur de l’espoir, Un sourire se dessine sur mon visage Un doux rêve comme heureux présage.